TL;DR :

Dans cet article, je réagit à un article du « 20minutes » sur un robot livreur d’Uber Eats vandalisé à Los Angeles et s’interroge sur la crainte de l’automatisation et de la robotisation dans la société actuelle. Il met en perspective cette inquiétude avec celle provoquée par la révolution industrielle et fait remarquer que, malgré les innovations technologiques, les emplois ont évolué plutôt que disparu.

Je souligne également l’ironie de notre société, qui demande toujours plus de confort et de rapidité, et considère que l’automatisation et la robotisation sont plutôt des opportunités pour la formation et la flexibilité. J’insiste sur l’importance de l’éducation pour préparer les travailleurs aux emplois de demain et encourage les entreprises à embrasser l’innovation. En conclusion, j’affirme que l’automatisation et la robotisation ne marquent pas la fin du travail humain, mais plutôt le début d’une ère d’opportunités.


Article complet :

Les robots livreurs déployés par Uber Eats se font agresser à Los Angeles ! Une peur légitime ?

Ce matin, en parcourant rapidement le « 20minutes », j’ai remarqué un article sur un robot livreur d’Uber Eats vandalisé à Los Angeles. Évidemment, étant donné que c’est le « 20minutes », l’article n’était pas très approfondi. Dans une ville aussi grande que Los Angeles, avec ses 13 millions d’habitants, quelques incidents sont inévitables.

Mais ce qui m’a vraiment captivé, ce sont les commentaires. Vous savez, ceux du « 20minutes » qui sont souvent… comment dire… assez uniques en leur genre.

Voici quelques-uns que j’ai trouvés particulièrement intéressants :

Comme on peut l’observer, le sujet est assez délicat. La crainte dominante, c’est la menace potentielle des machines sur les emplois.

Alors, je ne vais pas m’aventurer sur le terrain de l’utilité d’Uber Eats. Je sais qu’on pourrait évoquer le cas de cette vieille voisine qui dépend d’Uber Eats parce qu’elle ne peut plus sortir. Et franchement, je préfère ne pas débattre sur l’idée de se faire livrer du McDo à domicile 🤦♂️

Ce qui m’interpelle vraiment, c’est cette inquiétude, parfois excessive, autour des robots prenant nos jobs.

Cette inquiétude face à l’automatisation, elle date pas d’hier, non ? Quand on repense à la révolution industrielle du 18ème siècle, on avait déjà vu ce bouleversement du travail avec l’arrivée des machines.

Comme aujourd’hui, cette période était pleine d’incertitudes face à l’inconnu. Alors, est-ce qu’on est vraiment sur le point de vivre une crise de l’emploi sans précédent, ou on est juste en train de vivre un autre chapitre de l’évolution du monde professionnel ?

Partout où je vais, que ce soit à la terrasse d’un resto ou devant la télé, on parle de cette montée de l’automatisation. Imaginer un avenir avec des robots et des IA faisant ce qu’on faisait nous-même crée pas mal de débats. Pour un bon nombre, voir des machines prendre la relève évoque un futur où trouver un boulot devient presque un défi.

Même si cette inquiétude semble très actuelle, elle n’est pas vraiment nouvelle. Pensez à la révolution industrielle : c’était un moment phare dans la progression technologique. Des machines capables de fabriquer en masse débarquaient, comme le métier à tisser et la machine à vapeur. Ces trucs ont tout chamboulé – les industries, les villes, et bien sûr, l’emploi. Des jobs entiers ont perdu de leur importance alors que d’autres opportunités émergeaient. Alors, avec une telle histoire, pourquoi ce sentiment actuel d’inquiétude si intense ?

Prenons l’industrie manufacturière comme exemple. Elle a vu une tonne d’innovations pendant des années. Entre les chaînes de production et les robots, tout a évolué dans ces usines.

Ça a bien sûr créé de l’anxiété quant au futur des jobs. Mais, même si des machines devenaient plus présentes, les jobs, eux, changeaient. On a perdu certains postes, c’est vrai, mais d’autres sont apparus, comme des rôles plus spécialisés ou axés sur la maintenance ou la programmation. C’était loin de la fin totale des emplois que certains craignaient.

Quand on voit toutes ces évolutions, il est tentant de penser au pire, n’est-ce pas ? Mais si je regarde les chiffres des 20 dernières années (je n’ai pas pu trouver plus ancien), le taux de chômage et les aides sociales ne semblent pas avoir été bouleversés. Même si les machines prennent la main sur certaines tâches, elles ne nous supplantent pas totalement. En fait, elles boostent la productivité, permettant aux boîtes de grandir et, étrangement, d’ouvrir plus de postes ailleurs.

Et puis, parlons de notre insatiable soif de plus en tant que société. On en veut toujours davantage : plus de confort, de simplicité, d’options à portée de main. Qui aurait cru il y a quelques temps qu’on appellerait un McDo pour une livraison à domicile ? Ou qu’on attendrait presque normalement une livraison le jour même d’une commande en ligne ?

L’ironie atteint son comble quand on réalise qu’une pizza livrée peut arriver plus vite qu’une ambulance lorsqu’on en a vraiment besoin. Cette demande constante pousse les secteurs à évoluer, à innover, et souvent, à recruter pour satisfaire ces envies croissantes.

Plutôt que de voir l’automatisation et la robotisation comme une menace, je les vois comme une porte ouverte à la formation et à la flexibilité. Au lieu de les considérer comme des ennemis, pourquoi ne pas les voir comme des déclencheurs d’opportunités ? Regardez le passé : chaque avancée technologique a amené de nouveaux métiers, parfois là où on ne s’y attendait pas. Qui aurait dit il y a vingt ans qu’on aurait besoin de pros des réseaux sociaux ou de gourous du SEO ?

Dans cette même veine, de nouveaux métiers vont apparaître, exploitant la synergie entre nous et la technologie.

Là où l’éducation entre en jeu, c’est pour préparer nos travailleurs actuels et futurs. On doit vraiment encourager la formation continue, où chacun a la chance de se former et d’évoluer tout au long de sa vie pro. Entre écoles, boîtes et gouvernements, on doit s’unir pour proposer des formations qui visent juste et préparent aux jobs de demain.

Au lieu de reculer face à l’innovation, les boîtes devraient vraiment la prendre à bras-le-corps, en mettant le paquet sur la modernisation et la digitalisation. C’est le moment de lancer des initiatives d’automatisation, pour libérer du temps pour nos équipes et les former et les préparer aux défis à venir.

On le sait bien, l’histoire ne cesse de bouger. Que ce soit à l’époque de la révolution industrielle ou dans notre ère numérique actuelle.

Au lieu de rester bloqués sur des peurs du passé, on gagnerait à accepter ces changements. Et pour ça, il nous faut les bons outils et les bonnes infos pour se repérer.

En fin de compte, l’automatisation et la robotisation ne sont pas le chant du cygne du travail humain, mais plutôt le signe que plein de belles choses nous attendent.

Bonne journée,

Marc

“L’article” du 20minutes:

https://www.20min.ch/fr/video/les-robots-livreurs-deployes-par-uber-eats-victimes-de-vandalisme-200435077230


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